La mémoire de Villennes
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Janvier 2009

Cette expression Au Gui l'an neuf  a été formée au Moyen Âge à partir du celte O Ghel an Heu qui signifiait Que le blé lève. Cette phrase était prononcée par les druides au solstice d'hiver lorsqu'ils coupaient le gui sacré pour montrer que la nature revivait. Ce parasite du chêne et de quelques autres essences d'arbres était supposé avoir des vertus médicinales et même miraculeuses.

Une équipe qui méritait bien une médaille 

Est-il utile de revenir sur l'élaboration de notre livre, publié il y a déjà 14 mois ? N'ayant pas eu la possibilité de préciser la contribution des deux co-auteurs et de 13 autres membres de l'ACV, lorsque M. François Gourdon m'a remis la médaille de la ville de Villennes, lors de la récente réception de présentation des vœux, je tiens à le faire ici. Leur participation a été importante dans chacune des phases de cette réalisation.

Montage et organisation du projet

Les membres du conseil d’administration  ont participé aux réunions avec les deux maires adjointes, responsables du projet, ainsi que Pascal Petel, Directeur Général des services, Michel Pons, alors maire adjoint en charge des finances, et notre maire, François Gourdon, dans les moments décisifs : Marie-Noëlle Goasguen, sans laquelle la renaissance de l’ACV n’aurait peut-être pas eu lieu, Antoine Preyssas et Patrick Dupont, trésorier (qui a, de plus, apporté la solution  retenue pour la réalisation technique et la fabrication).

Conception du livre

Les deux co-auteurs, également membres du conseil d’administration, ont participé activement :
- Jean Diez a rédigé quelques parties et a continué les recherches dans les archives pendant la rédaction (résidant dorénavant dans la capitale, Jean poursuit les enquêtes sur l'histoire de Villennes dans les Archives Nationales et les grandes bibliothèques parisiennes).
- Georges Parot, ancien photographe professionnel, a participé au choix des photographies ; collectionneur de tous documents sur Villennes d’hier et d’aujourd’hui, il a fourni de nombreuses photos. Georges a eu l’idée de la conclusion provisoire, mettant en regard la cérémonie du centenaire du Sophora et la récente inauguration de la statue "La Famille" qui l'a remplacé.

Fourniture de documents et de photographies

De nombreuses illustrations proviennent de la collection municipale de cartes postales et de celle de Jean Ribet. Nous ne  pouvons pas citer toutes les personnes qui nous ont donné des informations et nous ont permis de consulter et reproduire leurs archives familiales : d'anciens Villennois, des descendants de propriétaires de villas et des châteaux et d’anciens villageois, dont plusieurs membres de l’ACV. Deux, parmi ceux-ci, ont eu un rôle particulier :
- André Carpentier a fourni des informations inédites sur un ancien voisin, qui avait travaillé comme lui dans l'industrie des matériels cinématographiques, René Bünzli ; celui-ci a  inventé un procédé qui a équipé tous les projecteurs de cinéma, synchronisant l’obturation du faisceau lumineux et l’avancement du film.
- Janine Barbier nous a donné des photographies et des informations sur sa famille et ses ancêtres :  son père, Jean Barbier, qui a animé la vie du village, en organisant des spectacles de musique, de théâtre, de cinéma de 1929 jusque dans les années 1960 ;  son grand-père maternel Henri Conté, cocher devenu l'un des premiers conducteurs d’automobiles ;  le cousin de sa mère, Robert Conté, mécanicien chez Citroën qui a fait partie de la Croisière Jaune. Janine habite encore une partie de la maison son ancêtre Philippe Lamiraux, vigneron, dont la famille nous est maintenant connue par des actes notariés de l’époque napoléonienne qu’elle possède.

Conception de la couverture

Sylviane Lobert, ancienne directrice de création d’une agence de publicité,  a eu l’idée d’ajouter le marcheur-photographe à la photo ancienne que nous avions choisie  ; il s'agit de son époux Michel, devenu le symbole de nos balades, présent sur toutes les annonces de nos causeries sur les quartiers de Villennes. Sylviane a également proposé plusieurs titres, dont celui retenu, et nous a donné des idées et des formules pour la rédaction de la dernière page de couverture.

Rédaction des biographies

Michèle Gervaise et Jean-Pierre Bonvalet,  ainsi que Jean Diez, ont rédigé certaines des pages biographiques sur les principaux personnages rencontrés.

Relecture et corrections

Après la rédaction initiale de chaque chapitre et leur réécriture pour réduire le volume des textes, Mireille de la Chapelle, secrétaire générale, Philippe Gervaise, de même que que Patrick Dupont et Jean Diez, ont apporté de multiples améliorations. Bruno Baudouin a  lu tout le livre avec un œil neuf en deux jours, avant son impression, pour les ultimes corrections. 

Réalisation et suivi technique

Une correctrice professionnelle est également intervenue. Les partenaires techniques ont été choisis  par Sylvie Chollot, responsable de la fabrication des livres pour la jeunesse du groupe Bayard, parmi ses prestataires ; elle  a assuré le suivi technique, en les coordonnant, pendant ses temps libres. Une collaboration étroite s'est établie avec le maquettiste Jean-Louis Malroux, avec lequel j’ai travaillé, à distance, presque tous les jours pendant un mois.

Support logistique et moral Mon épouse, Annick Kohn, a agi, dans un moment critique, pour que le livre puisse se faire avec un financement communal ; elle a donné l’idée d’écrire les biographies à la première personne et a  participé aux relectures. Surtout, elle a accepté d'assurer elle-même, pendant presque une année,  toutes les tâches dans notre maison de Villennes et dans celle de Bretagne. Je partage cette médaille de la ville de Villennes avec toutes les personnes nommées, ayant contribué à réaliser un ouvrage dont la qualité est reconnue.

Michel KOHN