La mémoire de Villennes
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Janvier 2006



 
 




 

 

 

L'année dernière, un Parisien qui avait donné son nom, traduit en français, à sa résidence secondaire villennoise nous a fait voyager dans le monde entier : Léonard Rosenthal, le Roi de la Perle, nous a conduits du Daghestan à un atoll de Polynésie, en passant par le Venezuela, Bahreïn,  la Colombie, le Kashmir ainsi que plusieurs quartiers de Paris et New-York. 

Aujourd'hui, nous vous présentons l'existence extraordinaire d'une femme qui a vécu 17 ans à Villennes ; nous la connaissons par son livre "Tant que dure le jour", édité 2 à 3 ans avant son décès, à l'âge de 94 ans,  à la fin de l'année 2003. En en publiant un résumé, complété par des des informations complémentaires et des illustrations, nous ne souhaitons pas que sa lecture remplace celle du livre de Susan Travers mais qu'elle vous donne envie de vous y plonger à votre tour.

Le film, qui  devait être fait à partir de ce récit, n'a pas encore été réalisé, certainement en raison  du très important budget qui serait nécessaire :  il devrait être tourné dans tous les lieux d'Afrique et du Moyen-Orient, où cette femme anglaise a accompagné les Français libres pendant la seconde guerre mondiale, avant de participer à la libération de l'Italie et de la France ; il faudrait reconstituer les batailles de Bir Hakeim et d'El Alamein, auxquelles elle a pris part héroïquement.  Chauffeur du colonel puis général Kœnig, avec lequel elle a vécu des périodes très intenses et périlleuses ainsi que des moments de bonheur, elle a  été, après la guerre, la seule femme de la Légion étrangère.

Espérant que de tels conflits mondiaux ne se reproduiront plus jamais et que cesseront enfin ceux qui persistent dans certains des pays où Susan Travers a séjourné, nous vous souhaitons une excellente année 2006.

Michel KOHN


L'histoire de Villennes sur Internet

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Nouveau sujet

• Susan Travers, une femme dans la Légion

Plutôt que de condenser en quelques lignes notre résumé de la biographie de Susan Travers-Schlegelmilch, nous vous proposons l'article publié à propos de son livre, en mars 2001, dans le magazine Lire.


Une aventurière qui a préféré la guerre
par Didier Sénécal

L'une des spécialités de la perfide Albion est de donner le jour à de parfaits garçons manqués. Susan Travers, qui revendique fièrement cette dénomination, aurait pu briller dans l'exploration, dans l'alpinisme ou dans la navigation. Elle a préféré la guerre. Née en 1908, élevée sur la Côte d'Azur, excellente joueuse de tennis et peu farouche avec les messieurs, elle sillonne l'Europe des années 30. En 1940, les aventures font place à l'Aventure.

Le hasard et la nécessité l'amènent à rejoindre la 13e demi-brigade de Légion étrangère, troupe hétéroclite qui durant de longs mois va porter sur ses épaules l'honneur de la France. Les états de service de Susan Travers sont proprement ahurissants : Dakar avec le général de Gaulle, l'Afrique équatoriale, Bir Hakeim et toute la campagne d'Afrique du Nord, l'Italie, le débarquement en Provence, l'Alsace. Souvent en première ligne, elle échappe cent fois à la mort et estomaque des camarades de combat nommés Sairigné, Messmer ou Simon. Pourtant, la baroudeuse demeure une frêle créature...

Seule représentante de son sexe au milieu de milliers d'hommes, elle n'a que l'embarras du choix. Après une brève liaison avec le prince Amilakvari, elle s'éprend de son chef de corps, le colonel Kœnig. C'est le début d'une histoire d'amour assez originale, pour ne pas dire un peu kitsch, et qui bien sûr se termine mal. En 45, pour oublier son chagrin, la seule femme qui ait jamais appartenu à la Légion étrangère rempile pour l'Indo avec le grade d'adjudant-chef...

Mascotte du régiment, petite sœur, grande sœur, maîtresse, infirmière, chauffeur, confidente, substitut maternel pour les soldats à l'agonie : Susan Travers joua tous ces rôles à la fois. D'abord condescendants, ses compagnons ne tardèrent pas à la considérer comme une égale - puis comme une légende vivante. A la fin de la guerre, les jeunes officiers interrogeaient la combattante de Bir Hakeim avec un mélange d'irrépressible sympathie et d'admiration. Ce sont ces sentiments qu'éveillent en nous ses souvenirs réunis sous le titre Tant que dure le jour (Plon).


Compléments

Une rubrique a été complétée par des photographies :

• Les restaurants du bord de Seine

VILLENNES EN IMAGES

• La Galerie de Villennes 

49 peintures, gravures et dessins sont exposés dans  la galerie.

Nous ajouterons volontiers les images d'œuvres que vous possédez ; si vous pratiquez vous-même le dessin et la peinture, vous pouvez y exposer  vos meilleurs tableaux.

• L'album photos

Quelques photographies ont été ajoutées. L'album contient 542 images.

Vous pouvez contribuer à l'enrichir. Contactez-nous si vous acceptez d'y mettre des reproductions de vos cartes postales et photographies anciennes (sans qu'il soit nécessaire qu'elles sortent de chez vous).



L'image du mois

Qui sont ces personnages ? Où se situe la belle maison que l'on voit dans le fond ?

De nombreux Villennois ont eu ces interrogations, lorsqu'il ont reçu, fin décembre, la carte de vœux de notre maire, reproduisant une carte postale du début du siècle dernier. Pour la première question, nous ne pouvons qu'émettre des hypothèses :

- surplombant la scène, sur un pont, dont la balustrade en ciment imite des branches d'arbres comme souvent à cette époque, nous pouvons distinguer  un homme et son épouse, les propriétaires du lieu, et leurs 3 enfants ainsi que leur jardinier.

- en dessous, au premier plan, se trouvent vraisemblablement la cuisinière, la femme de chambre, ainsi que trois hommes, également membres du personnel domestique ; il se peut que l'un d'eux, peut-être l'époux de la cuisinière, soit le cocher.

Nous pourrons peut-être bientôt vous donner leur identité alors que nous vous apportons déjà des précisions sur la maison.

Il ne s'agit pas de la villa des propriétaires, mais de l'habitation de leur important personnel.

Ces communs sont ceux de la propriété "Le Manoir ; en voici une photographie récente prise de la rue Gallieni, qui était appelée  rue de Médan jusqu'en 1923.


Les rendez-vous de l'ACV

L'ACV présente ACVille, des Gallo-Romains à nos jours

Le vendredi 20 janvier à 20 h 45,
Maison des Associations de Villennes (salle Maurice Magnet)

Une nouvelle page de l'histoire du domaine d'Acqueville  va probablement s'ouvrir prochainement avec un  nouveau changement  de propriétaire.

Alors que les visites ne sont pas actuellement possibles, nous vous invitons autour d'un café (ou d'autres boissons de votre choix) à découvrir le château et son parc au moyen de nombreuses photographies.

Leur riche histoire depuis la villa gallo-romaine jusqu'à la récente hôtellerie, en passant par les bâtiments des époques du  Moyen-Age, de la Renaissance et de l'Empire Napoléonien,  vous sera présentée ainsi que  leurs divers propriétai-res successifs.

Vous pouvez vous inscrire, par courriel, en cliquant  ici.

Soirée offerte aux membres de l'ACV.
Participation financière de 2 euros, à régler sur place, pour les autres participants.


Aide-mémoire : la synthèse des délibérations municipales

Le groupe, qui a entrepris, en novembre 1995, de lire les registres municipaux et de résumer chaque délibération depuis 1792 sous forme d'une fiche informatisée, continue ses travaux une fois par mois. Hors du cadre de  notre association, il accueille toutes les personnes, souhaitant se familiariser avec le passé de notre village.

Sa 85ème réunion, relative à l'année 1907, aura lieu
à la mairie de Villennes, le samedi 4 février de 9 heures à 11 heures 30.


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