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Cette
villa, dont le premier propriétaire n'a pas cherché très loin son
nom, a été bâtie sur deux des premiers lots vendus par Hippolyte
Pichard du Page : la transaction a eu lieu en octobre 1893, soit 4 mois après son acquisition du château et de son parc. |
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Les propriétaires successifs
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Le premier propriétaire, maire éphémère de la commune
Le nouveau propriétaire, qui y construira sa villa, deux ans plus tard, est un architecte parisien, Eugène Alfred Pigny. En a-t-il dressé les plans ?
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Alfred Pigny devient maire de Villennes en mai 1896. Il ne profite pas longtemps de sa maison : il y décède en novembre. Son épouse y habite jusqu'à son décès, 10 ans plus tard. |
Leur fille conserve la villa jusqu'en mai 1931. Léon Herbelin en est ensuite propriétaire jusqu'en 1939.
La propriété comprend alors : - un pavillon d'habitation : . sous-sol, - le jardin entourant le pavillon,
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- un bâtiment à usage de remise et de poulailler. | ![]() |
Une famille russe de l'industrie française du cinéma
Le propriétaire suivant devra attendre la fin de la guerre, qui vient de commencer, pour pouvoir résider à Villennes : dès l'occupation, la Villa du Parc est confisquée pour y loger des officiers allemands. Il en fera son habitation, dès la fin du conflit. Ses héritiers la vendront en 1962.
Selon des villennois anciens, des personnages célèbres, tels que le Prince Rainier de Monaco, ont participé aux fêtes que la famille Siritzky organisait dans sa villa.
La libération de la villa
La villa, occupée par les Allemands, est reprise par les résistants, dès la libération de Villennes.
Peu de temps après, un grand nombre de personnes se rassemblent sur son balcon et dans son jardin, pour assister à des scènes que l'on peut juger aujourd'hui peu glorieuses.
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Comme dans toutes les localités françaises, c'est l'heure des règlements de compte et de l'humiliation pour quelques femmes. |
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La villa, de nos jours
La description de 1939 reste valable, à l'exception de la superficie du terrain qui a été amputé de deux parties, où ont été construites des maisons en bordure de l'avenue Foch.
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Extérieurement, la villa se caractérise toujours par l'aspect monu-mental de son escalier courbe et du long balcon de son rez-de-chaussée surélevé. | ![]() |
A l'intérieur, la décoration a évolué vers des teintes plus claires
mais il reste plusieurs ouvrages d'ébénisterie remarquables : la
boiserie séparant les deux parties de la salle de séjour, la hotte de la
cheminée et l'imposant escalier.
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