L

Un canotier à Villennes : Guy de Maupassant

Avant même l'arrivée de nombreux parisiens à Villennes, quelques uns y pratiquaient le canotage sur la Seine à la fin du XIXe siècle.

 

L'un des plus célèbres canotiers, Guy de Maupassant, fait transporter ses bateaux de Chatou à Poissy en avril 1889.

En juin, il loue une maison à Triel pour y passer une partie de l'été.

Ce sont des occasions pour lui de traverser Villennes sur sa yole ainsi que d'y faire des promenades à pied.

L'été 1889

Nous reproduisons ci-après quelques extraits des souvenirs de François Tassart, valet de chambre de l'écrivain qui l'accompagnait toujours, publiés sur le site Web "Maupassant" (Numérisation et mise en forme HTML : Thierry Selva).

Paris, fin d'avril 1889.

[...] Mon maître s'ennuie tellement dans ce logis qu'il est bien décidé à se remettre au canotage et il me dit : "Je vous emmène demain à Poissy où j'ai fait transporter mes bateaux ; car, à Chatou, ce n'était plus tenable, à cause du voisinage. Il y avait vraiment trop de demi-mondaines. Je le regrette pour Alphonse et Mme Papillon qui ont toujours été très gentils pour moi et qui prenaient grand soin de mes bateaux... Il est nécessaire que vous fassiez connaissance avec les propriétaires de l'Hôtel de l'Esturgeon et aussi avec le gardien de mes bateaux." [...]

Aussitôt après le déjeuner, il consulta son indicateur : "Nous n'avons pas de train direct maintenant, dit-il, et je ne puis canoter, il n'y a rien en état ... Eh bien ! Je vais faire un tour jusqu'à Villennes ; si vous voulez m'accompagner, cela vous fera connaître le pays, au cas où vous auriez à y aller plus tard". Nous voilà en route ; nous dépassons les avenues de Poissy qui longent le fleuve, puis nous arrivons à des petites prairies semées de bouquets d'arbres ; sur la gauche, au-delà de la voie ferrée, nous apercevons un château tout blanc dans un site merveilleux ; ici, nous marchons dans un bien joli sentier, Monsieur en avant, car il n'y a place que pour une personne. "Comme c'est beau, me dit-il, la nature en pleine éclosion !". En effet, il était charmant, ce sentier qui courait le long d'un talus couvert d'herbe et de mousse ; dans les champs, sur le coteau, tous les cerisiers étaient en fleurs ; à droite, des ronces géantes grimpaient sur les arbustes ; puis, le long de la Seine, de grands peupliers piquaient leurs cimes dans le ciel ... Arrivés à un endroit où le sentier s'élargissait, nous trouvons un petit chemin qui descendait vers la Seine ; Monsieur s'arrêta et, se tournant vers un petit sous-bois, il me dit : "Cette trouée me fait penser à Flaubert". [...]

Je parlais toujours ; mon maître m'écoutait, heureux de m'entendre, dans ma grande simplicité, parler de M. Flaubert qu'il aimait tant ... Nous arrivions sous le fameux sophora de Villennes, aux bras gigantesques, sous lesquels on a installé un restaurant et toutes sortes de jeux. Monsieur me demande si je veux prendre quelque chose, je remercie. Alors il me dit : "Venez par ici, nous allons traverser la voie ferrée et je vais vous faire voir l'endroit où l'on embarque, pour le cas où nous aurions à le faire un jour". De l'embarcadère, il me montra au loin le pont de Triel. Après avoir retraversé la voie du chemin de fer et tourné à droite, nous longeons une vieille église cachée en partie par un rideau de feuilles naissantes ; puis, par un petit chemin, nous arrivons en haut du coteau sur une grande route. De là, on découvre un panorama grandiose. M. de Maupassant s'arrêta pour bien regarder, puis il me dit : "Voyez, François, comme c'est imposant, ce point de vue, cette plaine immense ! Là-bas, en face, la forêt de Saint-Germain ; plus à gauche, la chaîne de Cheverchemont, plus bas Triel et Vaux, Meulan, dans le fond Mantes la Jolie, vers laquelle coule ce beau fleuve enjolivé de toutes ses îles. Il faut aussi que vous sachiez que cette route-ci conduit à Médan, chez M. Zola. J'aurai sans doute à vous y envoyer. Maintenant, nous allons prendre de ce côté par les bois, je les connais tous, nous ne nous perdrons pas, soyez-en bien sûr ... Ce Zola est un écrivain de première force. Avez-vous lu quelque chose de lui ? ". [...]

Nous avions traversé le bois, un village et toute une étendue de plaine ; Monsieur regarda sa montre et dit "Il est 4 heures 25 ; il nous reste trente minutes pour nous rendre à la gare, dont nous sommes à environ quatre kilomètres. C'est très faisable. Vous y êtes, François ? ". Et serrant sa canne dans sa main droite, il prend son pas de grand marcheur. Arrivés à la gare, nous avons circulé sur les quais pour ne pas nous refroidir, car nous avions chaud. Puis, Monsieur me montra une maison toute couverte de vigne vierge et de lierre : "C'est là, me dit-il, que M. Meissonier, le grand peintre, habite l'été ...". [...]

Mai 1889.

Un matin de la fin de mai, M. de Maupassant m'emmène à Triel ; il s'agit de choisir une villa pour y passer une partie de l'été. Mon maître voulait quitter Paris, sans trop s'en éloigner cependant, pour le cas où il désirerait faire un tour à l'Exposition. C'est tout à l'extrémité de Triel, près de Vaux, que Monsieur trouve son affaire. La villa est enfouie dans les arbres et fait face à la Seine ; un des côtés de la maison est en bordure du chemin de halage. Nous revenons en suivant la rivière jusqu'au pont de péage qui relie Triel à Vernouillet, où se trouve la gare du chemin de fer. Mon maître ne voulait pas revenir tout de suite à Paris ; les rives du fleuve, déjà toutes fleuries, le retenaient. Il choisit une de ces tonnelles de restaurant d'où la vue domine la rivière au loin, et là, on nous servit à déjeuner ... M. de Maupassant était assis, le regard tourné vers le pont ; il voyait la Seine couler à perte de vue, jusqu'aux îles de Meulan. Sur la rive opposée, de distance en distance, des bouquets de grands arbres miraient leurs hautes silhouettes dans l'eau fugitive et y faisaient de grandes taches sombres. Monsieur regardait tous ces détails avec une attention passionnée ; on eût dit qu'il les flairait aussi, car on voyait palpiter les ailes de son nez et son front se plisser dans l'effort de son observation. Tout son être était pris par la contemplation du paysage. Un imperceptible sourire errait sur ses lèvres ... Le spectacle l'occupait entièrement ; il le gravait en lui pour le mieux saisir, le mieux définir et imprimer définitivement dans son œuvre cette sensation agréable qu'il éprouvait. En ce moment, son visage, tout de sérénité, donnait l'impression absolue du contentement ... [...]

18 juin.

Nous sommes à Triel déjà installés. Mon maître a été chercher sa yole à Poissy, et il me charge d'aller y prendre le bateau Tonneau. Cette embarcation, ainsi dénommée parce que le constructeur l'avait faite absolument ronde en dessous, était destinée à devenir le canot du Bel-Ami, mais elle ne put jamais tenir la mer. Une après-midi, je vais la chercher ; Monsieur était là, il embarqua avec moi et nous sommes descendus lentement entre les grands arbres, Villennes d'un côté et les îles de l'autre. Mon maître ne parlait pas, il pensait ; son regard rêveur derrière son pince-nez se promenait sur toutes ces belles verdures, sur ces fleurs qui garnissent les berges riantes du fleuve. Après avoir dépassé Villennes, il me montra une maison : "Reconnaissez-vous cela ?". Je lui répondis : "Oui, la maison de M. Zola". [...] Nous arrivons au pont de Triel, mon maître me prit les avirons, car je ne tirais pas assez fort à son gré. [...]

A la recherche d'un noyé, en yole, de Villennes à Mantes

Guy de Maupassant a également raconté ses descentes de la Seine dans l'une de ses chroniques, parue dans le journal Gil Blas, le 19 juin 1893, sous la forme de notes prises par deux canotiers de Paris à Rouen.

En voici quelques extraits.

 

[…] D’autres vont en Amérique voir les chutes du Niagara et des élections à coups de revolver ; d’autres vont au Tonkin se faire casser la tête ; d’autres vont au Japon apprendre l’art délicat de manier l’éventail d’autres vont aux Indes contempler les bayadères ; d’autres à Constantinople rôder autour des harems ; d’autres en Afrique voir galoper des hommes drapés de blanc dans les sables interminables ; d’autres à Tahiti se faire baptiser Bibi-Tutu par des demi-sauvagesses de mauvaises mœurs que poétisèrent des navigateurs naïfs ; d’autres vont ici, d’autres vont là, mais toujours très loin, car un voyage n’est un voyage que lorsque les heures de chemin de fer, additionnées avec les heures de paquebot, donnent un total de dix-huit mois de fatigue.

[...] Et pourtant, si loin que vous alliez, beaucoup d’autres ont passé par les mêmes routes, ont étudié les mêmes peuples, ont écrit leurs impressions sur ces contrées réputées inconnues. A quoi sert donc d’aller si loin !

Or, nous, Pierre Simon Remou et Jacques Dérive, nous avons accompli en quatre jours un voyage que bien peu de Français ont fait, un voyage plein d’accidents, d’émotions, même de dangers, un voyage délicieux à travers le plus adorable pays du monde et le plus propre aux descriptions.

Et cela sans chemin de fer, sans paquebot fétide, sans diligence abrutissante, sans rien des ennuis ou des servitudes des voyages. Nous avons simplement descendu la Seine, la belle et calme rivière, de Paris à Rouen, dans un de ces petits bateaux à deux personnes qu’on nomme des yoles.

Notre embarcation, si légère qu’un seul de nous peut la porter, longue, mince, élégante, vernie à se mirer dedans, membrée d’acajou, pointue comme une aiguille de bois, si plate qu’elle n’entre point dans l’eau et glisse dessus comme si elle patinait, si mince qu’un pied posé hors des planchers la crèverait aussitôt, si étroite qu’un mouvement brusque la ferait chavirer, nous inspire autant d’affection qu’un être humain.

Elle nous porte, nous berce, nous distrait et nous amuse. Nous la rentrons le soir dans la cour des auberges, où elle dort sa nuit à côté des voitures au repos, nous la lavons chaque jour avec de fines éponges, soignant sa toilette comme celle d’une belle fille coquette ; nous avons souci que rien ne la heurte, qu’aucune pierre ne la froisse, qu’aucune berge ne la blesse. Elle est notre amie et notre servante, notre compagne et notre joie. Elle s’appelle Rose. Salut ma belle.

Ne lisez point ce petit voyage, vous qui n’avez jamais descendu la rivière voilée de brumes, au soleil levant. L’eau pacifique coulant sans bruit, coulant, coulant sous le duvet de vapeurs qui flotte à sa surface, quand le grand astre jaune apparaît au bord des côtes, dans son décor de nuages écarlates, l’eau tiède et plate où nagent des brins d’herbe, des branches cassées, mille choses emportées lentement au courant, glisse, muette et caressante, le long des rives, les lis, les iris luisants comme des flammes de cierges, les nénuphars pâles, entrouverts au milieu de leurs larges feuilles qui s’étalent, rondes et bercées, îles peuplées d’araignées d’eau.

Une aubépine, penchée à la berge, se mire, rose ou blanche, et jette son parfum sur le fleuve. De grosses racines tordues comme des serpents sortent de terre, y rentrent, se croisent, se mêlent, et plongent dans la rivière.

De leurs bras enlacés un énorme rat sort, et court vivement, disparaît sous un tronc, puis reparaît, fuyant devant nous. Un martin-pêcheur passe comme un éclair bleu dans un rayon de soleil, et file de son vol rapide et droit, jusqu’au prochain tournant du fleuve. Les culs-blancs, poussant leur cri, se sauvent d’une berge à l’autre en rasant la surface de l’eau. Des tourterelles roucoulent dans les peupliers ; un lapin, nous voyant venir, rentre au terrier et nous montre, une seconde, la tache neigeuse de son derrière.

Des bergeronnettes courent sur les étroites plages de sable piquant des insectes d’un coup de bec ; un vaste héron, parfois, s’élève d’un buisson et monte dans le ciel à grands coups d’aile, la tête allongée et la patte pendante.

L’air est doux, le charme pénétrant des rivières calmes vous enveloppe, vous possède ; on respire lentement avec une joie infinie, dans un bien-être absolu, dans un repos divin, dans une souveraine quiétude.

[...] De Paris à Maisons, le littoral est trop connu pour que nous nous arrêtions à le décrire. Nous avons donc quitté Maisons-Laffitte, un mardi matin, à huit heures, par un beau temps clair. La yole, revernie, luisante et pimpante, secouée régulièrement par le va-et-vient continu du banc à coulisses, gouvernée par Jacques Dérive au départ et enlevée vigoureusement par moi Remou Simon Pierre, se mit à descendre le fleuve tout moiré par le soleil déjà haut.

Nos valises indiquent aux riverains ahuris que nous partons pour un long voyage. Une boîte à suif est ouverte à côté du rameur, qui graisse à tout instant ses avirons, ses mains, ses bras nus ; car le suif est l'âme du canotage, comme diraient MM. Prudhomme et autres académiciens.

La Seine fait une large courbe. Nous passons devant le hameau de la Frette, égrené en chapelet le long du bord entre la côte et la rive ; nous apercevons l'église d'Herblay, puis Conflans avec sa tour carrée en ruine. Voici l'Oise qui nous apporte le concours de ses ondes ; Andrésy, cher aux amoureux ; Poissy, célèbre par sa maison centrale, son ancien marché aux bœufs et ses pêcheurs à la ligne.

M. Meissonnier habite ici, sur la gauche ; Mlle Suzanne Lagier prit plus de goujons dans ce petit bout de rivière qu'il n'y a de rosières à Nanterre. Beaucoup d'artistes dramatiques viennent chaque dimanche empaler des asticots dans ce pays. Le fleuve s'élargit, peuplé d'îles ravissantes. Des arbres énormes couvrent les petits bras. On sent enfin la campagne. Le courant galope dans les cours d'eau peu profonds ; la yole légère glisse et court, évite les pieux d'un ancien moulin, passe comme un trait sous un petit pont qui paraît, de loin, large comme un trou d'aiguille et fait frissonner les voyageurs.

Deux hommes debout sur la berge nous appellent. Ils cherchent un noyé qu'on a vu traverser Villennes et qui suit le même chemin que nous. On le recommande à nos soins, et nous voilà rôdant le long des buissons des rives, guettant tout ce qui flotte, penchés sur l'eau. Nous ne trouvons pas le macchabée. Médan. Nous descendons pour saluer Zola. Il nous apparaît au milieu d'un peuple de maçons et de jardiniers, dirigeant l'installation de sa basse-cour. Il est gai, heureux de voir pousser ses arbres. Car les joies les plus fortes qu'un homme puisse éprouver sont celles que donne la propriété. [...]

Sports et loisirs nautiques

En août 1911, la Société nautique de Villennes a organisé des compétitions d'aviron dans le cadre de sa fête nautique annuelle.

C’est un équipage masculin qui figure au premier plan de la photo qui a été publiée par la revue La vie au grand air alors que la légende mentionne que  l’équipe de la Basse-Seine a gagné le Prix des dames.

La partie sportive de la fête nautique avait été confiée au Rowing-club de Paris par la Société nautique de Villennes. Les rameurs (rowingmen) des clubs de la Basse-Seine, de la Marne et de l’Encouragement avaient répondu à son appel. Le quotidien Le Journal avait précisé, dans son annonce, que les champions d’Europe, Delaplane et Rocchesani, participeraient. Selon Le Matin, ils se sont classés premiers en double scull.

En 1913, la Société Sportive et Nautique était toujours la seule association sportive de Villennes  : elle comptait 135 membres.

Elle  organisait  également diverses manifestations : joutes nautiques, fête vénitienne (avec des gondoles).

 

La notice publicitaire, rédigée vers 1910 pour vendre les parcelles de l'île de Villennes, met en avant les plaisirs du canotage sur la Seine :

 

On trouve à Villennes de luxueux et confortables canots pour la pêche et la promenade.

Le rameur peut donc, à son gré, se livrer à son sport favori et longer les rives admirables du fleuve. Une excursion dans les îlots des Bigochets, par une matinée ensoleillée, est inoubliable.

Le printemps revêt chaque année la grande île et les îlots d’un manteau fait de fleurs sans nombre. Des rivages très rapprochés s'élance une végétation splendide tout enguirlandée de lianes et de plantes grimpantes.

Les rameaux s'étendent et s'entrelacent en formant au dessus des eaux du fleuve, tranquilles en cet endroit comme celles d'un lac, un dôme impénétrable aux rayons du soleil. Sous ces voûtes verdoyantes, le rameur séduit par le charme infini du lieu et par une fraîcheur exquise toute parfumée des senteurs des prés voisins, modère involontairement l'effort des avirons. Insensiblement sa barque légère frôle avec plus de lenteur l'or rutilant des nénuphars ; puis, elle demeure immobile. Une grande quiétude envahit alors l'âme de ce promeneur indolent et bientôt il rêve qu'il entend, cachée dans ce décor de fête, la muse de Lamartine, préludant sur la lyre de Virgile.

En aucun point, la pêche n'est aussi fructueuse qu’aux environs de Villennes. Le grand bras de la Seine donne asile à toutes les variétés de poissons. Dans le petit bras, on trouve plus particulièrement les espèces qui se plaisent dans les eaux tranquilles, telles que carpes, tanches et brochets. [...]

Voici enfin, les yoles gracieuses et les norvégiennes aux lignes harmonieuses  ;

les toilettes claires de leurs jolies passagères se reflètent dans le plus profond des eaux et semblent de fabuleuses fleurs aquatiques fraîchement écloses sous les rayons vivifiants du gai soleil du matin.

 

Des régates d'aviron se déroulaient déjà, à Villennes, au début du siècle dernier.

Le journal Le Matin a publié les résultats de celles du 6 août 1911.

Le même jour, eut lieu un concours de bateaux fleuris.

 

Un décret, signé le 30 juillet 1914 par Raymond Poincaré, Président de la République, autorise la commune de Villennes à percevoir des droits de stationnement des bateaux sur la Seine. Son application après la guerre, pendant la décennie suivante, nécessite un registre qui nous donne aujourd'hui des informations intéressantes.

Par exemple, pendant l'année 1927-1928, plus de cent embarcations sont déclarées : 72 bateaux de pêche ou de plaisance (dont 47 appartiennent à deux loueurs), 17 bateaux avec petit moteur et 12 avec moteur de 10 H.P.
Parmi les 28 propriétaires, 22 ont leur domicile principal à Paris.

Difficile cohabitation des bateaux à  rames et des embarcations à moteur

En 1930, des riverains de la Seine protestent contre la vitesse excessive des canots automobiles dont certains, par les remous qu'ils provoquent, gênent la navigation de plaisance ; aucune réglementation ne permet de limiter leur vitesse, mais il convient d'appliquer le règlement particulier de la Seine qui stipule qu'en aucun cas les canots automobiles ne doivent provoquer des remous dangereux pour les embarcations, les établissements flottants, les chantiers de construction sur berge et les ouvrages d'art.

Ce problème n'est-il pas, à nouveau, d'actualité au début du XXIe siècle ?

Renouveau des sports nautiques à Villennes

L'aviron a remplacé le canotage.

Loisir sportif, il s'implante en mai 1999 dans la commune qui accueille le club créé en octobre 1996 sur l'île de Migneaux à Poissy.

Devenu l'Aviron-Club de Villennes-Poissy, il dispose d'une base nautique sur le chemin des Pêcheurs depuis juin 2005 ; avec sa centaine de membres et sa vingtaine de bateaux (quatre barrés, doubles, simples), il anime à nouveau le petit bras de la Seine.

Cliquez sur le logo de l'ACVP pour visiter son site Internet.

 
 

Cette association dispose d'installations qui rendent la mise à l'eau de leurs embarcations plus facile que celle de leurs prédécesseurs du début du XXe siècle.

 

Pour aller plus loin dans l'histoire des sports nautiques, nous vous proposons de visiter deux sites Web :

 sur le canotage, un site sur les "guinguettes",
 sur l'aviron, le site du Comité International Olympique.