Historique

 

La construction de l'église Saint-Nicolas peut être datée de la fin du XIe siècle et du début du XIIe, sans doute à l'initiative de l'abbaye de Saint Germain des Prés, qui possédait de nombreux domaines dans la région parisienne. Devenue prieuré au XIIe siècle, elle passe, comme celles de Médan et de Flacourt, sous la dépendance de l'Abbaye de Neauphles-le-Vieux.

Pendant la guerre de Cent Ans, elle subit de très importants dégâts ; l'abside et le transept sont démolis. Le sanctuaire est remplacé par un mur chevet plat qui forme un plein rectangulaire éclairé de deux baies plein cintre remaniées.
Le clocher est bâti au XVIe siècle.


L'église est ensuite rattachée à l'abbaye de Coulombs en Eure et Loir. Elle fait l'objet de modifications importantes à la fin du XVIIe siècle puis d'une restauration complète en 1717.

Sous la Révolution, l'église est saccagée et abandonnée ; l'argenterie disparaît et les cloches sont envoyées à une fonderie. L'église sert de lieu de réunions publiques ; les serments civiques y sont reçus le 26 août 1792.

Elle est ouverte à nouveau sous le Consulat. Des aménagements, notamment l'installation d'une chaire, ont lieu vers 1828. Puis en 1875, le portail est refait, semblable à celui de l'église de Vernouillet. En 1905, l'inventaire des biens de l'église est fait par l'Inspection des domaines ; séquestrés jusqu'en 1910, ils sont alors rendus au bureau de bienfaisance de la paroisse.

 

 

En 1926, l'église est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (appellation modifiée, en 2005, en "inscription au titre des monuments historiques").

Entre 1978 et 1994, l'église est entièrement restaurée, grâce à des financements de l'Etat, du département, de la région, de la commune et de l'Association pour la restauration et la sauvegarde de l'église.

Architecture

   

L'église Saint-Nicolas, une des plus anciennes des Yvelines, est un édifice simple, petit, trapu et régulièrement construit. Primitivement, elle devait se composer d'un ch?ur de petite dimension, terminé sans doute par une abside et sûrement par un transept dont on a trouvé les traces lors de la dernière restauration de l'église, à l'intérieur et à l'extérieur.

Elle comportait une nef principale, deux collatéraux, la tour du clocher étant séparée de l'édifice. Après la guerre de Cent Ans, le plan a été modifié, devenant rectangulaire : l'abside et le transept ont été remplacés par un mur-chevet plat formant un plein rectangulaire éclairé de trois baies plein cintre (la 3ème a été découverte derrière le tableau monumental qui l'obstruait entièrement). Il termine la nef, flanquée de deux collatéraux terminés par deux chapelles, l'une de la Sainte Vierge, l'autre de saint Nicolas.

 

La nef se compose de 4 travées sur un plan sensiblement carré, séparées par des arcs doubleaux en plein cintre de chaque côté ; trois piliers carrés sont flanqués sur chaque face d'une colonne engagée recevant les arcs doubleaux et les arcs ainsi qu'une colonnette, à chaque angle ; leur décor est très sobre.

 

Par contre, les sculptures de l'arc doubleau et des chapiteaux de l'entrée du chœur sont remarquables :
elles comportent des éléments caractéristiques de l'époque romane (palmettes, entrelacs, monstres et scènes narratives).

 

Le guide touristique du Syndicat d'Initiative de Poissy et ses environs, édité en 1927, précisait : "L'Abbaye de Coulombs possédait, dans le haut Moyen-Age, la cure de Saint-Nicolas de Villennes, et les Cisterciens de l'Abbaye du Val avaient également des biens dans cette localité au XIIIe siècle".

L'abbaye Notre-Dame du Val, située sur le territoire des communes de Mériel et de Villiers-Adam, dans le Val d'Oise, était la plus ancienne fondation cistercienne d'Île-de-France, dès 1125.

Voici la description de l'église que ce guide en faisait :

L'église romane, restaurée avec trop peu de discrétion, laisse regretter le temps, pas trop éloigné, où l'on cultivait la vigne à Villennes et aux environs. C'est, cependant, une intéressante construction de la seconde moitié du XIe siècle. La nef, de quatre carrés, est séparée des collatéraux par des piliers carrés, portant sur chaque face une colonne engagée, les angles des piliers sont cantonnés d'une colonnette. Les murailles de la nef n'ont pas de fenêtre. Nef et bas côtés sont couverts par des voûtes d'arête romanes enduites de plâtre. Pas de trace de transept. L'arc triomphal est un énorme boudin, cantonné de deux plus petits ; ils s'amortissent sur six chapiteaux variés : deux à entrelacs, deux lions avec des rinceaux, un dragon dévorant la tête d'un homme accroupi, un diable torturant un damné ; enfin deux personnages debout aux côtés d'un animal, qui parait être un cheval. Le portail, refait il y a quelques années n'est certainement pas la reproduction de l'ancien ; on s'est inspiré de celui de Vernouillet. Le clocher est moderne.

A l'extérieur, au revers des dosserets, sont établis les contreforts qui fortifient l'église en neutralisant la poussée de la voûte.

Le clocher a-t-il été déplacé ?

 

Le dessin, ci-contre, montre qu'en 1824 le clocher, construit au XVIe siècle par la famille de Morainvilliers, avait un aspect différent.

Une villennoise, Michèle Cervelle, qui a rédigé en 1995 un mémoire sur l'architecure de l'église dans le cadre d'études universitaires en art médiéval, émet l'hypothèse que le clocher se situait, à l'origine, non pas à l'avant du côté de la rue mais à l'arrière :


Le contrefort sud du portail se prolonge jusqu'à l'étage supérieur du clocher. Ce prolongement ne semble être d'aucune utilité. Une analyse fine des appareils de cette façade révèle l'existence antérieure d'un toit à double pente qui se serait prolongé au sud du faîte du toit jusqu'au contrefort de l'angle sud-ouest. Le contrefort en question ayant son symétrique sur la face nord (appareils différents) implique que la toiture était symétrique et que le clocher se dégageait de l'ensemble au niveau des deux étages supérieurs. La baie nord du clocher devait être de même taille que les autres et posséder trois abat-son.

Les chapelles, les tableaux et les vitraux

La chapelle de la Vierge est surmontée d'une statue de la Vierge à l'Enfant, la chapelle Saint-Nicolas, d'une statue en bois doré du saint patron de la paroisse. Il existe au bas de l'église deux belles clôtures en bois sculpté, style Louis XV qui fermaient les deux chapelles.

 

Restés pendant près de 20 ans aux Archives Départementales des Yvelines, cinq tableaux du XVIIe siècle ont été restaurés en 1997 par un artiste villennois, Marc Aghemio.

La Vierge à l'Enfant, peinture sur bois restaurée en 1988, attribuée à Adrien Isembrant (XVIe siècle), complétant cet ensemble, est exposée au Musée-Promenade de Marly-le-Roi ; une copie de ce tableau est accrochée dans l'église.

Il y a également une pierre funéraire, gravée en mémoire de Denise Thuilleau décédée à Villennes en septembre 1693, à l'âge d'environ 28 ans.

D'après l'inscription, elle était la fille de François Thuilleau, marchand bourgeois de Paris et d'Anne Banville.

La pierre gravée donne la liste de toutes les messes et les prières qui devaient être dites en mémoire de la défunte, "selon les clauses et conditions portées au contract passé devt Vieillard Notre Royal à Poissy le 4e 7bre 1693".

 

Les vitraux sont pour la plupart du XIXe siècle : ils représentent saint Jean Baptiste, saint Michel, saint Louis, saint Nicolas, d'un côté ; de l'autre, sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, sainte Jeanne d'Arc, sainte Geneviève et la Vierge Marie.

Pourquoi le vitrail de la façade, plus récent, représente-t-il saint Victor, martyrisé à Marseille sous Maximilien Hercule ? Il y a été placé en souvenir du colonel Victor du Courthial de Lassuchette (1853-1933), l'un des propriétaires du domaine d'Acqueville. Celui-ci portait le même prénom que son grand-père, le baron Victor de Latour de Foissac.

 

Des recherches nous sont, toutefois, encore nécessaires pour confirmer la raison de la présence de "Santa Getrudis" sur le mur extérieur de l'église, du côté de la Place de la Libération :

Un généreux donateur a, semble-t-il, voulu protéger les agriculteurs de Villennes, en représentant l'une des saintes nommées Gertrude, connue pour la préservation des récoltes.

Remarquez les deux rats en train de grimper sur sa crosse !

Le tableau de Laurent de la Hyre retrouvé et restauré

La commune de Villennes dispose, à nouveau, d'un tableau exceptionnel, élément précieux de son patrimoine. L'histoire récente assez mouvementée de ce tableau, intitulé "La Pentecôte", est relatée dans un article de la Lettre de Villennes (numéro 129, décembre 2009), dont nous reproduisons, ci-après, la plus grande partie.

Pendant la restauration de l'église, dans les années 1980, la grande toile qui était derrière l'autel, a été décrochée puis confiée en 1988 pour une exposition à une association de Chartres. Cette association a disparu.

 

La toile a été sauvée par le Musée des Beaux Arts, roulée et entreposée, puis oubliée...

Nous l'avons recherchée et avons eu la chance de la retrouver en août 2007, à Chartres, puis de pouvoir la faire restaurer grâce au soutien important des Archives Départementales des Yvelines, avec l'accord unanime du Conseil municipal.

Lors de la restauration, il s'est avéré que cette toile avait été conçue par un grand Maître, Laurent de La Hyre en 1648.


Laurent de La Hyre (1606-1656) peintre et dessinateur français du XVIIe siècle a été récemment exposé au Louvre où ses dessins sont entreposés depuis la fin du XVIIIe. C'est avec Eustache Le Sueur, l'un des "grands" du début du XVIIe.

 


Publication « Cabinet des dessins », exposition "Laurent de La Hyre" présentée au musée du Louvre, Paris ( juin - sept. 2009)

 

Il dessine toute sa vie et ses dessins sont admirés tôt par les collectionneurs, car non seulement il aime la perspective, l'architecture et l'équilibre, mais il sait donner une grande poésie à ses compositions. Quelques-unes de ses grandes toiles sont exposées en permanence au Louvre. D'autres sont exposées à Houston, Saint Pétersbourg, Arras, Grenoble, Rouen. "Peintre du Roy", Professeur à l'Académie, il compose en 1646, une série de dessins destinés à être tissés en tapisserie, retraçant la vie de Saint Étienne. Seuls 4 d'entre eux deviendront des tableaux - dont le nôtre.

Les tapisseries malheureusement seront détruites à la Révolution, mais les dessins seront sauvés et exposés au Louvre tout au long du XIXe siècle.

Notre toile est arrivée à Villennes, à une date et pour des raisons inconnues, enrichissant le patrimoine du village. Cette œuvre est signalée à Villennes lors de l'inventaire en 1906.

Laurent de La Hyre était le fils d'un peintre, qui lui apprit la perspective, l'architecture et lui fit copier des dessins pour le former. Il a sans doute été l'élève de Georges Lallemant et a étudié les œuvres de Primaticcio (Le Primatice) au château de Fontainebleau. Contrairement à la plupart des artistes de son temps, il n'a pas effectué de voyage en Italie. Il a subi l'influence de Girard Desargues, fondateur de la géométrie projective, qui se retrouve dans l'attention qu'il portait à la perspective et à l'architecture. Profondément chrétien et très croyant, La Hyre est connu pour ses thèmes mythologiques mais surtout pour ses œuvres religieuses inspirées par l'Ancien et le Nouveau Testament. Il est le plus parfait exemple de l'atticisme parisien, un art faisant référence à la région de Grèce nommée l'Attique, plein de retenue et de mesure, à l'opposé des tendances baroques.

Les tapisseries sur la vie de saint Etienne, dont l'un des dessins préparatoires a été utilisé pour la réalisation de notre tableau, ont été commandées à Laurent de La Hyre, en 1646, par le curé de la paroisse Saint-Etienne du Mont (située sur la montagne Sainte-Geneviève, à proximité du Panthéon) ; elles étaient destinées à décorer l'église les jours de fête. Dix sept de ces dessins sont parvenus jusqu'à nous après les saisies révolutionnaires dans les églises. Saint Etienne était un juif converti au christianisme, consacré diacre dans l'église naissante ; accusé d'avoir proféré des paroles contre les lieux saints, il fut condamné à être lapidé en l'an 35 de notre ère. Il est considéré comme le premier martyr chrétien.

L'enquête pour découvrir l'origine et l'histoire de ce tableau n'a pas encore pu aboutir : il aurait vraisemblablement été acquis par l'un des seigneurs de Villennes et aurait décoré la chapelle de leur château avant d'être accroché derrière l'autel de l'église Saint-Nicolas. Trop grand pour retrouver sa place dans l'église, il est exposé depuis décembre 2009 à la mairie de Villennes (salle des mariages et du conseil municipal).

Le vitrail du millénaire

Pour fêter le millénaire de la paroisse de Villennes, en 2007, des festivités ont été organisées, réparties tout au long de l'année. L'un des points forts a été la pose, à Pâques, d'un nouveau vitrail, destiné à recouvrir une grisaille sur le mur du fond de l'église, sans couleurs et triste, au dessus de l'autel. Il a été réalisé par une artiste peintre villennoise, Evelyne Keller. Après le relevé des cotes, un gabarit en bois cintré a été réalisé à la dimension de la grisaille ; un matériau souple, transparent et de grande largeur a été choisi pour donner l'impression d'un verre. L'artiste avait plusieurs impératifs à respecter :
- utiliser des tons en harmonie avec les autres vitraux de l'église,
- entourer le motif principal, en s'inspirant des autres vitraux,
- tenir compte tout de la grisaille restant visible par transparence.
Le vitrail retenu, parmi cinq ou six projets, représentait "de grandes flammes peintes du rouge sombre de la Passion, s'élançant vers la lumière solaire de la Résurrection, avec l'alpha du Commencement dans un camaïeu de bleus. Quant à l'oméga, la Fin étant à venir, il a été laissé en réserve (autrement dit, le dessin simplement serti) et placé tout en haut du vitrail".

L'artiste et deux amis le mirent en place discrètement la veille de Pâques ; l'installation fut acrobatique mais - instant magique - le panneau s'installa sur les crochets prévus ! Ils furent récompensés le lendemain matin, jour de Pâques : la lumière du vitrail inondait l'autel ; tout au long de l'office, le prêtre sentit la lumière rayonner, alors qu'à son entrée dans l'église, il n'avait rien remarqué tant le vitrail était intégré, à sa place. Alors qu'il devait être retiré, un an plus tard, après la fin des fêtes du millénaire, ce prêtre fut de ceux qui s'opposèrent à son retrait !


Touchez ici puis la photographie du vitrail pour voir des images de sa réalisation et de son installation ainsi que des détails.

Les cloches

XVIe siècle : les premières cloches sont installées lors de la construction du clocher.

Lors de la Révolution, les cloches, victimes du sentiment antireligieux, sont transformées en monnaie et en canons pour l'armée.

 

Le 8 messidor de l'an II (26 juin 1793), le maire de Villennes, Laurent Ménard, adresse au district de Saint Germain en Laye un mémoire pour les travaux suivants : Pour avoir ôté la croix sur le clocher et avoir reposé le coq et avoir descellé les grilles du chœur et autre fermeture. 

La Convention ayant décrété que chaque paroisse ne pourrait conserver qu'une seule cloche, Villennes reçoit, comme toutes les communes du département, l'ordre de faire descendre ses cloches.

Le 25 septembre, le conseil municipal de Villennes décide :

Oui le requérant le procureur de la commune de Villennes ayant fait assembler la commune générale du dit Villennes en la maison commune lieu de ses séances ordinaires où étant, avons délibéré d'une commune et unanime voix que les deux cloches seront descendues du clocher et transportées au district de Saint Germain en Laye et que la descente, le transport des dites deux cloches ont été criées au rabais et adjugés aux citoyens Jean Charles Blouin, Pierre Lebrun et Jean Philippe Martin, tous vignerons, demeurant à Villennes lesquels se sont chargés de descendre les dites cloches et de les rendre au district de Saint Germain en Laye le 1er octobre prochain moyennant de la somme de soixante sept livres.

Après avoir été descendues à la date prévue et transportées à Saint Germain en Laye, les cloches de Villennes quittent cette ville le 22 octobre pour l'arsenal de Paris.

1833 : une cloche, baptisée "Jacqueline Françoise" est installée dans le clocher, le financement ayant été apporté par "une souscription faite par tous les habitants pour refondre la cloche qui a été cassée" et par la commune, qui affecte la somme de 41,47 F (correspondant au supplément du traitement du desservant, restée sans emploi sur le crédit de 1832 car le desservant par intérim, M. Foala, curé de Vernouillet, n'a pas demandé de salaire). Toujours présente de nos jours, elle sonne un "La bémol".

1995 : une nouvelle souscription permet de la compléter par deux nouvelles cloches. Le texte suivant ext extrait d'un document publié par la mairie, avec la participation du Groupement paroissial, à l'occasion de leur bénédiction, le dimanche 14 mai 1995.

En 1994, dans le cadre d'un programme de restauration plus vaste de l'église et du centre ville de Villennes, la paroisse par la voie de Sœur Odile émit le souhait d'entendre sonner plusieurs cloches pour pouvoir mieux exprimer les temps importants de la Vie dans notre village.

La Commune, propriétaire de l'église, fit tout de suite un accueil favorable au projet et lui apporta un précieux concours matériel (par exemple en ouvrant les colonnes du bulletin municipal) et financier sans lequel le projet n'aurait pu être réalisé aussi vite.

L'association pour la Sauvegarde et la Restauration de l'église de Villennes fut réanimée et accepta de se charger, cet hiver, de la collecte des fonds versés au titre de la souscription publique.

Un concert exceptionnel donné en l'église réunit des artistes de renom qui acceptèrent de jouer bénévolement pour que le "La" puisse être enrichi d'un "Si' et d'un "Do dièse".

En Janvier 1995, il fut ainsi possible de commander à l'entreprise Bodet deux nouvelles cloches fondues à Orléans dans l'entreprise Bollée, un des trois fondeurs qui subsistent encore en France.

Fondues au matin du jeudi 4 mai devant 22 enfants de Villennes et 26 adultes, les cloches sont arrivées dans l'église le jeudi 11 et sont solennellement bénies ce dimanche 14 mai 1995. Elles seront installées dans le beffroi en utilisant la place disponible et une autre place construite au-dessus et prenant appui sur ses sœurs.

Ainsi "Odile" et "Jeanne Marie" pourront unir leurs voix à celle de "Jacqueline Françoise" dès le 21 mai pour célébrer le baptême de six jeunes enfants de Villennes.


Cliquez sur la flèche du lecteur audio  ci-dessous pour écouter un extrait de l'appel à la messe du dimanche.